Le congé correspond à la fin du bail commercial : à défaut de délivrance d'un congé, le contrat de bail commercial se poursuit par tacite reconduction.
Le congé peut être adressé par le bailleur ou par le preneur : dans tous les cas, il doit ètre signifié au cocontractant, c'est-à-dire qu'il doit être délivré par acte d'huissier.
Cette signification doit être effectuée six mois avant le terme convenu dans le contrat de bail commercial.
Le congé doit comporter la mention du délai d'action de deux ans pendant lequel le destinataire peut contester le congé.
Lorsque le congé émane du bailleur, il doit être motivé ; en effet, ce congé peut avoir au choix trois finalités :
L'exigence de motivation est essentielle en cas de refus de renouveler le bail commercial pour motif grave et légitime car il s'agit en l'espèce de priver le preneur du droit principal qu'il détient de son bail commercial, le droit au renouvellement, dont la portée a permis de parler de "propriété commerciale". Par conséquent, le bailleur n'est pas en droit de se soustraire à cette obligation, sauf motif grave et létime qu'il lui appartient donc de clairement démontré.