Le contrat de bail commercial est un élément important dans le patrimoine d'une entreprise ; en outre, en fixant dans de nombreux cas, le siège social de cette entreprise, ce contrat est capital quant à sa perennité. C'est d'ailleurs cette situation qui a justifié l'existence d'une indemnité d'éviction en cas de non renouvellement du contrat de bail.
L'écrit n'étant pas obligatoire (sauf lorsque le bail est prévu pour une durée supérieure à douze ans, dans ce cas, un acte authentique est nécessaire), aucun formalisme nest requis par la loi. Néanmoins, il serait totalement inopportun de se priver de la rédaction dun acte, ne serait-ce que pour des raisons probatoires.
Par conséquent, la rédaction du contrat de bail commercial doit être appréhendée avec circonspection, d'autant que dans la majorité des hypothèses, le preneur est en situation de faiblesse dans les négociations avec son bailleur. Il est donc bien souvent opportun de requérir à l'expertise et aux conseils d'un avocat.
Ainsi, il faut bien rappeler que la désignation des lieux loués relatée dans le contrat de bail commercial doit correspondre à la réalité.
En ce qui concerne l'activité du preneur, il convient d'attirer l'attention du preneur sur le fait que l'extension de la destination doit être précédée de l'autorisation du bailleur. Ce dernier, pour sa part, doit louer un local commercial conforme à la destination stipulée dans le contrat du bail commercial.
Dans le contrat de bail commercial, l'imputation des réparations peut être envisagée librement : par conséquent, les parties ne sont pas tenues de respecter la délimitation habituelle se fondant sur les articles 605 et 606 du code civi, qui distinguent entre les grosses réparations et les uatres.
Le droit des baux commerciaux est désormais régi par les articles L.145-1 et suivants du Code de commerce.
Ces articles reproduisent les dispositions du décret 53-960 du 30 septembre 1953 dans lequel figure encore toute la partie réglementaire concernant les baux commerciaux.
Pour les situations qui ne sont pas traitées par ces dispositions, il convient de se reporter au droit commun des baux, lequel est régi par les articles 1717 et suivants du Code civil et bien évidemment, le droit commun des contrats en général sapplique à ce contrat spécifique.
Dans le respect de ces règles, générales ou plus particulières, les parties bénéficient dune certaine marge de liberté quelles doivent chacune mettre à profit pour élaborer le bail qui répondra au mieux aux attentes de chacun.