Les parties déterminent librement le montant du loyer dorigine.
Pour éviter un trop grand décalage entre ce montant fixé en début de bail et la valeur locative réelle en cours de bail, le loyer peut être révisé.
Les cocontractants peuvent choisir entre une indexation conventionnelle appelée clause déchelle mobile ou la révision légale prévue par larticle L.145-37 et 38 du Code de Commerce.
La clause d'échelle mobile permet en général de réaliser une révision plus rapide et dénuée de tout formalisme.
Cependant, la clause d'échelle mobile peut dans certains cas donner lieu à une adaptation judiciaire, ce qui va en limiter considérablement les effets.
A la différence de la révision triennale, il ny a pas de délai légal spécifique à respecter afin de procéder à cette révision. Elle doit toutefois, pour être valable, répondre à certaines conditions, notamment :
Principalement, le nouveau loyer obtenu ne doit pas être supérieur à la valeur locative.
A défaut dune indexation prévue contractuellement, le bailleur dispose de la faculté de demander la révision du loyer tous les trois ans.
Cest dailleurs lexistence de cette possibilité de révision qui justifie le nom souvent donné à ce type de bail, à savoir « 3, 6, 9 ».
Une période de trois années révolues au minimum doit séparer la conclusion du bail et le première demande de révision, ainsi que chaque demande de révision.
La demande de révisions doit intervenir au moyen dune lettre recommandée avec accusé de réception ou par exploit dhuissier.
Cette demande de révision doit faire mention du prix revendiqué, à défaut elle serait nulle et de nul effet.
Cette révision seffectue en général en fonction de la variation de lindice trimestriel du coût de la construction.